A seize ans, je tombais malade. Et malgré tout l’amour que me donnaient mes parents, malgré les efforts des médecins, mon état empirait.
Je n’ai rien pu faire pendant une année entière. J’allais de la maison à l’hôpital et de l’hôpital à la maison. Je ne pouvais pas marcher, je ne pouvais pas sortir, je ne pouvais rien faire.
J’ai passé de longs mois à l’hôpital. J’étais perpétuellement malade, je ne pouvais pas me lever pour marcher et devais rester alitée. Ma mère était très présente, mais chaque fois que j’allais à l’hôpital, les médecins disaient qu’ils n’avaient rien trouvé et que les prises de sang ne signalaient rien d’anormal.
Un jour, à peine arrivée à la maison, je me suis évanouie. Ce même jour, une cousine, la nièce de ma mère, vivant en Europe, mais qui était là en vacances, est venue avec son mari nous saluer. Ils m’ont vu, ils ont vu combien j’était
malade, malgré les efforts des médecins. Ils faisaient de leur mieux, mais, à cette époque, en Afrique, la médecine n’avait que peu évolué et disposait de peu de moyens.
Les malades et leurs familles se tournaient alors vers Dieu et priaient pour leur guérison. Les médecins eux-mêmes avaient dit à ma mère que je ne pourrais pas guérir à l’hôpital, que la médecine était impuissante face à mon mal.
Car après mes nombreux allers et retours à l’hôpital, ils avaient compris que je n’étais pas atteinte d’une maladie que la médecine pouvait soigner, mais que je souffrais spirituellement, et si elle voulait que sa fille guérisse, elle devait se tourner vers la prière et les rituels religieux.
Ma mère, femme de foi, croyait en la guérison accordée par Dieu, et s’est donc empressée de demander à ma cousine de m’amener au couvent, dans un groupe de prières.
J’étais partie au couvent, mais ce n’était pas chez les catholiques, mais j’étais partie chez les évangélistes. (l’Église spirituelle et charismatique). Ce sont eux qui ont prié pour moi, ce sont eux qui ont prié et jeûné pour moi.
Comme j’étais malade, je ne pouvais pas faire trop de jeûne. Alors, je ne mangeais que des fruits la journée et le soir je mangeais autre chose.
Je n’avais que 17 ans, je ne connaissais Dieu qu’au travers de mes livres de prières, mais j’allais Le rencontrer. Pendant ma maladie, à l’hôpital ou à la maison, lorsque je ne pouvais pas marcher, Dieu était là, Il attendait que j’ouvre les yeux pour Le voir, que j’ouvre mon cœur pour croire. Dieu guérit. Dieu nous donne la force et c’est cette force, la force de notre foi, qui nous permet de terrasser la maladie. Dieu était à mes côtés, Il était dans mes livres de prières que je lisais tous les jours. Il savait que mon cœur était en train de s’ouvrir à Lui, Il l’entendait dans les prières, courtes, mais si sincères, si exaltées, que je Lui adressait. J’ai demandé à Dieu le
miracle de la guérison. Et Il m’a guéri !
J’ai connu le miracle de Dieu : le premier jour après mon arrivée au couvent, les prières pour ma guérison avaient résonné toute la nuit et moi, qui étais restée sans marcher des mois, des années, parce que j’étais malade, j’ai été délivrée. J’étais restée sans marcher toutes ces années et, à peine arrivée là, leurs prières m’ont délivrée. Je retrouvais l’appétit, je récupérais mes forces, je pouvais enfin à nouveau marcher !
Mon père, qui était présent, a eu peur devant la rapidité de ma guérison, peut-être craignait-il une intervention du Malin. Mais les hommes de Dieu qui étaient avec nous lui ont assuré que c’était là la main de Dieu, que c’était le résultat de la force de la foi et de la prière collective. J’ai alors pu accomplir les gestes du quotidien. J’ai remercié Dieu lorsque j’ai pu participer aux activités des autres filles. Le jour où, comme en Afrique, je les ai accompagnées pour aller chercher de l’eau, j’ai compris le miracle de Dieu et lui ai promis ma gratitude éternelle.
Quand j’étais guérie, j’étais rentrée dans la chorale, je chantais, je voyageais avec l’église et je faisais des choses. Mais comme je l’ai dit, je ne voulais pas faire que cela parce que quand je voyais ces gens-là à l’époque, qui ne travaillaient pas, qui ne faisaient que cela. Je me suis dit que ces gens sont des paresseux.
Comment ils ne peuvent pas travailler et ne faire que l’œuvre de Dieu. C’est pour cela que je détestais ça parce que j’allais à l’église, j’étais dans la chorale, je voyageais et je faisais l’œuvre de Dieu. J’étais servante, les gens m’appelaient pour que je prie pour des gens afin qu’ils guérissent. Je faisais tout ça, mais je ne voulais pas me donner à 100%. Il y avait même un producteur chez moi, il voulait me produire pour que je chante des chants chrétiens, mais je ne voulais pas.
Pour moi, c’était le commerce que je voulais faire. Afin d’aider les gens qui ne travaillent pas et qui ne font que servir Dieu. Mais Dieu m’a appelée à travers plusieurs manières, les songes, les rêves, la révélation. Et je sais que je dois reconnaître Dieu comme mon Seigneur et mon Sauveur personnel et Jésus-Christ mon Seigneur est mon Sauveur. Pour dire à moi-même que je vais Le servir.
Alors, quand j’ai été guérie, je n’ai pas négligé les amis avec qui j’avais grandi, mais ils ont compris que je m’étais trouvée, que la vérité m’avait été donnée. Je ne pouvais plus vivre de leur façon, sortir en boîte de nuit, m’amuser de frivolités. J’étais devenue leur conseillère, leur grande sœur. Si quelque chose n’allait pas dans le groupe, j’expliquais à la personne à l’origine du trouble qu’elle ne pouvait pas se comporter ainsi, que ce n’était pas là la volonté du Saint-Esprit.
Je lui racontais l’histoire de ma vie, comment Dieu avait guidé mes pas, comment, sans le Saint-Esprit, je n’aurais pas pris le virage de ma vie et ne serais pas sur ce chemin. Sans cette maladie, je le confirme, me prosterne et dis Dieu merci, je n’aurais pu être ce que je suis aujourd’hui.
J’ai accepté de suivre Dieu, car Il est mon guide. Et je vous le dis aujourd’hui, j’en témoigne devant vous, le Saint-Esprit est mon GPS. ma raison d’être
CONSEILS
La foi m’a sauvée
Je suis là, aujourd’hui, je peux vous parler, je peux donner ce témoignage. Le Saint-Esprit m’a détournée du chemin sur lequel j’étais bloquée. La maladie m’empêchait d’avancer. Mais si je n’avais pas rencontré la Parole de Dieu, si je n’avais pas eu la foi pour prier et accepter de vivre dans un autre milieu, loin de ma famille, je ne serais pas guérie aujourd’hui, et je n’aurais pas trouvé le sens de ma vie. C’est cela le développement personnel. C’est regarder et comprendre la situation, c’est accepter la direction que