Aujourd’hui je veux parler d’intelligence. En ce sens, il y a deux sortes de personnes. Dieu a donné l’intelligence à chacun de nous. Et chacun l’utilise de deux façons opposées. La façon dont l’autre va utiliser son intelligence n’est pas la même dont moi je vais me servir de mon mental. Il y en a un qui va utiliser son intellect pour son bien-être. C’est la façon dont Dieu a imaginé que nous nous servions de ce don qu’il nous a permis de posséder. Il y a aussi celui qui va utiliser son intelligence pour faire le mal: pour tromper, trahir, cacher sa face, sans arriver à mettre à profit l’autre côté de son jugement, qui est le bien et le bon.
Cela veut dire que dans l’intelligence il y a le bien et le mal. Quand j’utilise mon entendement pour faire le mal, je peux réaliser ceci de deux façons aussi : soit pour faire du tort, soit pour accrocher au mal que l’on m’a fait. Quand j’utilise l’intelligence pour rester dans le sentiment de souffrance que l’on m’a infligé, je l’utilise pour faire le mal, mais pour me faire du mal, puisque je reste bloqué dans cette douleur, sans pouvoir m’en sortir, sans vouloir aller d’avant.
Je peux utiliser cette perspicacité qui est propre à l’homme pour m’accrocher au bien et continuer avec ma vie, sur mon chemin. J’utilise mon esprit alors pour oublier la peine que l’on m’a faite, la calomnie, le délaissement. Je ne me focalise pas sur la trahison. Ceci signifie que je ne reste pas dans cet état de mal dans le corps, mal dans la vie. Je ne laisse pas l’autre me contrôler. Je développe mon intelligence pour ma paix, pour attirer le bien dans ma vie professionnelle, dans la vie de couple, sur ma famille, dans l’Assemblé.
J’entends beaucoup de femmes dire ne plus faire confiance aux hommes car celui qu’elles avaient pris comme partenaire les a délaissées. Il ne faut pas rester dans cette vision de la vie à deux. C’est le blocage. Nous avons tous fait la connaissance de quelqu’un qui a utilisé le mauvais côté de son intelligence. Chacun de nous a ses mauvaises parties, mais c’est un travail à faire sur soi. Dieu nous a donné la liberté de choisir entre le bien et le mal. C’est un choix à faire en nous, de manière consciente. Il y a des moyens de développer les côtés lumineux de soi-même. Il y a aussi des façons de dominer les impulsions. Il est important de rester positif et de choisir toujours d’avoir confiance pour que le jour où la bonne personne soit devant toi, tu puisses la reconnaître et l’accueillir dans ta vie.
Les gens que j’ai pour des séances de coaching me confient ce ruminement intérieur de leur mental. Toutes les pensées qui reviennent sans cesse, comme un moulin à vent qui n’arrête pas. Des femmes abandonnées avec trop de responsabilités, des hommes dont la confiance a été trahie par la femme qu’ils aiment…Il ne faut pas utiliser son intelligence pour rester dans la rancune. L’être humain peut faire mieux que ça. Utilisez ce don de Dieu pour créer un plan sur votre vie, pour choisir une destination.
J’encourage tous ceux qui ont souffert un préjudice causé par une personne proche ou de confiance, que ce soit dans leur travail ou dans la vie sentimentale, de commencer ce processus de changement en se demandant si la personne qui a fait le mal, l’a fait de manière consciente ou sans vraiment se rendre compte. Car il y a ceux qui marche sur cette terre avec l’intention claire et consciente de causer du tort et il y a ceux qui par ignorance ou mégarde inflige du mal, avec une parole mal placée ou des actes qui témoignent plus de leur immaturité et négligence que de leur mauvaises intentions.
Dans la prière il faut demander à Dieu de permettre que tu développes des côtés forts pour que tu puisses dominer ce que l’on t’a fait. C’est un travail sérieux. Chez certaines personnes cette tâche peut durer si peu, à peine quelques jours. Chez d’autre, ça prendra plus de temps, des semaines, mois ou années. Cela dépend de la façon dont tu as travaillé ton mental. Ce que je veux surtout dire c’est qu’on nous a fait du mal à tous, mais comprenez que rester dans cette souffrance peut vous influencer tellement que votre entière identité soit affectée. L’identité et le destin aussi. Je ne veux surtout pas dire qu’il faut minimiser le mal infligé, ni d’espérer qu’il s’efface complètement. Je dis surtout de prier pour que l’on développe des qualités permettant de continuer à vivre de manière optimiste et orientés vers l’avenir et l’espoir.
Il y a donc l’intelligence de détruire et celle pour construire. Dieu a inspiré tous ceux qui ont créé les objets et les projets qui nous servent d’appui au quotidien. Il y a beaucoup de sagesse et de génie dans tout processus de création. Et cette même force peut être utilisée dans le sens inverse. Le choix nous appartient. Soit on reste dans le côté obscure de l’intelligence. Soit nous utilisons nos capacités mentales pour améliorer la qualité de notre vie, notre quotidien et nos relations.
Dans la prière, dans ce contact avec notre Seigneur à travers la prière, nous faisons un choix. Le choix d’utiliser notre raisonnement pour apporter le bien dans notre vie et dans celle de nos proches. Nous chassons le mal de notre mental. Nous fuyons la malveillance. Nous nous écartons de la malice. Nous mettons une limite entre nous et les malfaiteurs. Nous avons le contrôle sur notre destin. Notre vie ne se déroule pas dans le blocage qui engendre notre malheur. Utiliser son intellect pour faire le bien et le bon permet d’avoir accès à une énergie mentale d’ordre supérieur. Ce sont là les ressources que notre Père Créateur à mis à notre disposition. C’est là le vrai trésor de l’intelligence!