Aujourd’hui je veux parler du faux semblant. Pas le faux semblant de notre comportement, mais le faux semblant de ce que nous vivions. De nos jours, presque tout le monde vit sous l’emprise des médicaments. C’est une réalité qui touche à beaucoup d’entre nous. Qu’on veuille ou pas l’avouer, que ce soit en nous ou dans notre entourage, nous avons tous été concerné à un moment ou en autre par le danger de cette dépendance. C’est un fléau qui gagne du terrain, qui s’installe et qui prends de l’ampleur de façon menaçante.
Dans un monde où le stress et l’angoisse sont omniprésents, la drogue que représentent ces molécules semble être le seul recours pour beaucoup. Plus on a besoin d’aide dans cette lutte quotidienne que nous impose la société, plus on manque de support et de conseil pertinent. C’est une société de la performance, du plus fort, du plus futé. Nous sommes loin de la compassion que la Bible nous enseigne. Les hommes et femmes d’aujourd’hui sont malades car ils manquent surtout de patience et d’empathie.
Comment s’en sortir de cette emprise ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre des médicaments. Ils sont bien utiles et il y a des souffrances qui nécessitent ce type d’intervention. Mon signal d’alarme se porte sur le fait que le système est hors de contrôle. Nous voulons aider, mais ces molécules prescrites comme traitement font plus de mal que du bien. A force d’en prendre, je vois des gens qui ont besoin d’en prendre davantage. Ou bien, de nécessiter un autre traitement pour pouvoir arrêter la dépendance installée. Dans mon métier de coach, je vois des personnes dans le chagrin et je me demande comment prier pour qu’il s’en sorte de cette emprise ? Comment faire pour qu’ils aient la sagesse de chercher le bien-être du corps dans des choses naturelles, des choses à conseillées. Les gens sont dans le stress, dans l’angoisse et cela les mène à l’addiction. Comment faire pour que les ressources que nous avons en nous puissent ressortir et nous aider à dominer la peur, la détresse ?
L’aspect pratique veut qu’on puisse proposer les services spécialisés à la personne. Que des infirmiers formés soient les seuls ayant accès aux ordonnances. Que ce ne soit plus le malade qui prenne le traitement de manière dangereuse, à des doses plus fortes que prescrites. Mais ceci est l’aspect technique de la chose, du mal.
Au-delà de ça, quel est notre réel appui ? Où est notre vrai secours ? Ce n’est que dans la prière que nous trouverons réponse. Dieu est notre docteur, c’est celui qui nous guérit. Il faut continuer d’aller à l’église et de croire fort que Dieu est notre ressource secrète et notre guérisseur. Nous connaissons tous les histoires que la Bible nous enseigne où notre Seigneur a révélé ses pouvoirs pour soigner les malades de corps et d’esprit. Soyez surs qu’il continue à guérir encore aujourd’hui. Il continue encore d’enlever des chaines aujourd’hui. Il continue encore et toujours de protéger ses enfants dans le besoin. Continuez de lire le Psaume 22 jusqu’à ce que les mots se fraient un chemin vers vos cœurs « Le seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien, il me fait reposer dans des verts pâturages il est celui qui restaure mon âme ». Nos âmes qui sont fatigués, la pression du travail, la souffrance dans le couple, c’est le monde de la pression et cela créé la dépression. Dieu est mon bouclier, il me sauve. Restez positifs !
Nous avons notre secours chez les docteurs, certes. Les médecins sont aidés par Dieu. Ils sont des instruments dans les mains de notre Dieu tout puissant. Tout leur savoir-faire ne vient pas des hommes, mais de Dieu lui-même. C’est notre Créateur qui leur a permis d’avoir cette capacité d’apprendre pour devenir médecins. C’est Lui qui leur a insufflé la volonté de se mettre au service des autres, les plus fragiles. C’est le Seigneur qui guide leur pas, mains et actes pour qu’ils soignent le malade et le faible.
Faites confiance aux médecins et à leur traitements et considérez les alternatives naturelles. Les médicaments sont faits avec des plantes que Dieu a mises sur cette terre. Des choses que nous voyons à l’état naturel, avant que ça devienne des molécules, c’est le Seigneur qui les a mis en place pour qu’on en fasse bon usage. Pour notre bien et santé, Il a fait pousser des végétaux avec des propriétés médicinales. Toutes ces bonnes choses sont ici pour nous redonner l’équilibre et la vigueur du corps et de l’esprit. Dieu qui est notre docteur à tous nous délivrera de toute emprise et excès. C’est Lui qui est notre force et aucun flot n’approchera tant que nous le prenons comme appui et délivreur. Tournons-nous vers des variantes de médicaments moins agressives, plus biologiques !
Dans mon métier de conseiller, j’ai remarqué que les vrais problèmes ne sont souvent pas ceux que les gens accusent. Sous le couvercle des tracas dans le couple, des inquiétudes financières, des angoisses liées au futur incertain, aux contraintes exagérées dans le travail, il y a la vraie impasse. Nous n’avons plus la foi. Dieu n’est plus la référence dans notre vie.
Je me tourne vers chacun d’entre vous de la même manière que je me tourne vers mon intérieur et je vous demande avec la même sincérité que je me demande souvent : Qui est la référence dans ta vie ? Il nous faut avoir une référence, ce point d’ancrage. Dieu est la mienne. Le Saint Esprit est ma référence. La Bible est ma référence. Je prends Anne, Abigaël, Deborah, Esther comme repère. Je lis leurs histoires est cela me motive.
Puisque Dieu nous a mis sur terre, nous sommes là, quelle est notre référence dans la vraie vie? Personnellement, je lis les livres, je regarde l’histoire de quelqu’un dont le parcours puisse m’inspirer, que ce soit une aide. Je me laisse influencée par le récit des femmes d’exception qui ont soutenu les mêmes épreuves que moi et qui ont réussi sans être submergées. Je me dis: si elles ont traversé ça, je peux y arriver aussi.
Je reviens vers toi et je te demande en toute discrétion : Où est ta référence, qui est ton coach, ton mentor ? Même si tu ne sais pas répondre à cette question, ne doute pas que Dieu a mis ici sur terre quelqu’un qui est plus préparé que toi pour un certain type d’épreuve et qui peut t’enseigner. Ton guide se trouve peut-être dans ta famille, juste à côté de toi. Ou bien, ton guide est dans ton Assemblé, ou dans ton quartier. L’aide viendra peut-être d’une personne qui est loin de toi. Il faudra peut-être t’aventurer un peu pour voir auprès de qui te trouve un réel réconfort. Ce que je sais, c’est que cette personne sera une bénédiction. Cherche ta référence !
Par référence j’entends aussi la motivation, le pourquoi. Quand on a une référence, on a une motivation. Le but, l’envie, l’objectif ne sont pas pareilles chez l’un ou chez l’autre. Le fait de créer une entreprise ou un mariage, ce sont des expériences motivées de manière différente par des gens uniques. Ce pourquoi est si personnel. Des fois un regret, des fois un effort accompli. Tout ça témoigne de l’importance d’un pilier autour duquel on puisse évoluer.
J’ai pris mon père comme référence. Tout le travail qu’il a fait pour réussir. C’était un homme d’une tendre autorité. Sa vie ressemble au parcours du combattant, mais comme il l’a bien abouti. Comme Dieu l’a béni pour qu’il sache toujours comment faire pour avancer et donner un remarquable exemple, une précieuse leçon de vie à tous ceux qui l’ont connu. Il a fait de moi ce que je suis à présent. Sa détermination et cette manière de se dédier aux projets qui lui tenaient à cœur, je porte ça en moi. C’était mon influence. Maintenant à toi de trouver la tienne.
Une femme que j’admire : Taraji P. Henson. Je la regarde et je sais qu’une femme peut surmonter des épreuves difficiles quand elle possède cette grandeur, un pareil courage et des principes solides. Je crois au mérite de la femme et je la soutiens dans ses tribulations. Je pense que la femme a été créée pour accomplir des choses grandioses. Il lui suffit de mettre son talent à l’épreuve et son projet dans les mains du Seigneur.
Mon conseil est toujours le même : surtout ne reste pas dans la solitude et l’isolement. Il n’y a pas pire que la réclusion. L’exil de l’âme est sa condamnation. Va vers les autres ! Si jamais tu ne trouves pas solution à ce qui te tracasse, demande de l’aide à ceux qui sont susceptibles de savoir mieux que toi dans une situation donnée. Mais surtout, reste dans la prière et dans la confiance en Dieu tout puissant !